O que é este blog?

Este blog trata basicamente de ideias, se possível inteligentes, para pessoas inteligentes. Ele também se ocupa de ideias aplicadas à política, em especial à política econômica. Ele constitui uma tentativa de manter um pensamento crítico e independente sobre livros, sobre questões culturais em geral, focando numa discussão bem informada sobre temas de relações internacionais e de política externa do Brasil. Para meus livros e ensaios ver o website: www.pralmeida.org. Para a maior parte de meus textos, ver minha página na plataforma Academia.edu, link: https://itamaraty.academia.edu/PauloRobertodeAlmeida;

Meu Twitter: https://twitter.com/PauloAlmeida53

Facebook: https://www.facebook.com/paulobooks

sábado, 30 de outubro de 2010

Relations Internationales du Brésil - table des matieres du livre

Dans la suite du post précédent, je présente ici les chapitres du premier volume:

Relations Internationales du Brésil: Les Chemins de La Puissance
Brazil’s International Relations: Paths to Power
Denis Rolland, Antonio Carlos Lessa (coords.)
(Paris: L’Harmattan, 2010, 2 vols.) 
vol. I: Visions Globales – Global Representations
Table des matières
Préface d’Yves Saint-Geours
Introduction : Brésil, terre et puissance du présent
Denis Rolland et Antônio Carlos Lessa
Introduction à la puissance brésilienne en graphiques
Laboratoire Perspective Monde, Université de Sherbrooke
1. L’éveil à la puissance : Analyse globale
Rise to Power: Global analysis
Brazil’s rise on the international scene: Brazil and the world
From the Cardoso to the Lula era: Brazil and the world
High priority attached to integration into the global scene
Integration and bilateralism: establishment of the global network
Amado Luiz Cervo
Le Brésil et le monde

Les atouts majeurs du Brésil, énergie et espaces libres

Relations aériennes et diplomatiques

Le Brésil et les Amériques

Entre BRIC et Afrique

La quête d’un nouveau statut international

Hervé Théry
Brazil and the Economic, Political, and Environmental Multilateralism: the Lula years (2003-2010)
Foreign Policy under Lula: Multilateralism and Variable Geometry
The G-20, the WTO and Economic Multilateralism
IBSA, Multipolarity Defense and the Development of the South
United Nations reform and Brazilian political protagonism
Brazil and Environmental Multilateralism
Paulo G. Fagundes Visentini & André Luiz Reis da Silva
Lula da Silva’s Foreign Policy: Autonomy through Diversification Strategy

Hermann’s Model to Understand the Changes in Foreign Policy

The Three Autonomies: Distance, Participation and Diversification
The Significance of the South-South Cooperation
Regional Roles, Relations with the United States and the Diversification of Partners
Integration and Relation with South America
Deepening of the Autonomy through Diversification
Tullo Vigevani & Gabriel Cepaluni
 “Brazil and the New International Order”, Celso Amorim (document)
2. La question des stratégies nouvelles
     New Strategies Issues
Security issues during Lula’s administration: from reactive to assertive approach
The reactive period
The Globalilization of Brazil’s foreign policy
South America: still on the top, but with different emphasis
Partnership and dispute involving the United States: impacts of an assertive approach
Rafael Antonio Duarte Villa & Manuela Trindade Viana
Le nouveau Plan pour une stratégie de défense nationale brésilienne : la fin d’un état pacifiste ?
Bernardo dos Reis Peixoto, Iberê Pinheiro dos Santos Filho, Monica Alexandra Silva
avec Marie-Josée Ferreira dos Santos
Les nouveaux partenaires internationaux du Brésil
Une insertion internationale complexe
Le concept de partenariats stratégiques dans l’expérience internationale du Brésil
Les partenariats fondamentaux : États-Unis et Argentine
Les nouveaux partenariats stratégiques
Antônio Carlos Lessa
The Possibilities and Perils of Presidential Diplomacy: Lessons from the Lula years in Brazil
Presidential Diplomacy
Lula’s Foreign Policy Shift
Lula’s Presidential Role
The Perils of Presidential Diplomacy
Presidentialized Policy Reform
Sean Burges

- « Les voyages internationaux consolident le poids du Brésil dans le monde », Lula, 2010 (doc.)

- Cartographie des voyages de Lula, 2007 (document)
3. Interprétations critiques
Critical Interpretations
International Insertion in Lula’s Government: Diverging Interpretations
Calling to the stand, the government
Hegemony and counter-hegemony
Contradictory perspectives: the analysts voices
Final Considerations: Ways for the Brazilian International Action
Diego de Moura Mapa
L’action à l’international du Brésil de Lula jugée par la presse et au-delà : objectivations et conceptualisations de métamorphoses
Des convergences de vue
Des convergences productrices d’objectivation
Conceptualisations des raisons du succès proclamé
Des changements dont le Brésil de Lula hérite
Où est donc le grand projet ? était-il nécessaire qu’il y en eût un ?
Stéphane Monclaire
La diplomatie de Lula (2003-2010) : une analyse des résultats
Les objectifs diplomatiques du gouvernement Lula
Les résultats diplomatiques au cours des deux mandats
Le style politique de la diplomatie de Lula
Paulo Roberto de Almeida
Le legs maudit de l’éternel pays du futur et la légende de la diplomatie Lula
Légitimité et inégalité

Les « gouvernistes » dans l’analyse de la politique étrangère

Diplomatie et pragmatisme de circonstance

La diplomatie et le latifundio

La question environnementale dans la politique étrangère

Déplacement des priorités sans rupture

Le monolinguisme en diplomatie

Le népotisme à l’Itamaraty

La légende Lula sur des sables mouvants
Argemiro Procópio
La médiatisation internationale des silences de Lula sur les droits de l’homme : l’information ponctuelle et la mise en perspective (documents)
4. héritage politique et prospectives
     political heritage and prospectives
La vie politique brésilienne au XXIe siècle.
Le processus de récupération démocratique
La nécessité d’une réforme
Estevão de Rezende Martins
Quels lendemains pour la politique extérieure des années 2003-2010 ?
Deux candidats, deux partis, deux conceptions de l’insertion internationale
Un volontarisme contraint par le réel
Perspectives
Jean-Jacques Kourliandsky
Résumés
Les auteurs

Relations Internationales du Brésil - Brazil’s International Relations: nouveau livre - new book


Novo livro publicado:
Relations Internationales du Brésil: Les Chemins de La Puissance
Brazil’s International Relations: Paths to Power
Denis Rolland, Antonio Carlos Lessa (coords.)
(Paris: L’Harmattan, 2010, 2 vols.)
vol. I: Visions Globales – Global Representations
vol. II: Aspects Régionaux et Thématiques - Regional and Thematic Aspects

En 1941, Stefan Zweig écrivait Brésil, terre d’avenir… Le Brésil, autrefois « grand pays du futur », puissance émergente, apparaît au XXIe siècle comme une puissance du présent. La visibilité du pays a exceptionnellement augmenté, y compris via une forte présence sous bannière internationale. Dans les années 1990 un ministre européen pouvait encore asséner « Le Brésil n’est pas près de grandir, en tout cas, pas suffisamment pour jouer dans la cour des grands », un autreministre européen constatait en 2009 « Le Brésil est un géant qui a commencé à courir » et le Président Obama déclarait la même année « Les temps changent, le Brésil est maintenant une puissance économique et une pièce clef dans le scenario mondial ». Dans quelle mesure le Brésil mérite-t-il le qualificatif de « grand » ou « géant » ?
Pendant ses deux mandats présidentiels, le Président Lula a largement su imposer son pays en tant qu’acteur global. Soutenu par une économie et unmarché intérieur en plein essor, le pays est devenu « sérieux », selon les mots du Président Lula et a profondément diversifié ses relations politiques et commerciales.
Une initiation par les meilleurs spécialistes aux relations internationales du Brésil en deux temps : représentations globales (vol. 1) et aspects régionaux et thématiques (vol. 2).

In 1941, Stefan Zweig wrote Brazil, Land of Future…Brazil, before a “great nation of the future”, an emerging power, appears in the 21st century as a present power. The visibility of the country has exceptionally raised, with via a great presence under international banner. In the 1990’ a European minister could say « Brazil will not grow soon, any way, not enough to play in the courtyard of the power », another European considered in 2009 « Brazil is a giant who began to run » and the President Obama declared the same year « Times are changing, Brazil is now an economic power and a key player in the international scenario ». Is Brazil to be a great power in the future?
During his two presidential mandates, President Lula imposed greatly his country as a global actor. Thanks to an economy and an interior market in full expansion, the country has become “serious” according to President Lula’s own words and has deeply diversified its political and commercial relations.
An initiation with the best specialists to the international relations of Brazil in two times: the global representations (vol. 1) and the regional and thematic aspects (vol. 2)

Ouvrage sous la coordination de / Book under the coordination of
Denis ROLLAND, Professeur à l’Université de Strasbourg (IEP),Directeur du laboratoire FARE, Membre de l’Institut universitaire de France, Directeur d’études à l’Institut d’études politiques de Paris et Antônio Carlos LESSA, Professeur, Institut de Relations Internationales, Université de Brasília.

1er VOLUME
1. L’ÉVEIL À LA PUISSANCE : ANALYSE GLOBALE / THE RISE TO POWER : GLOBAL ANALISIS
2. LA QUESTION DES STRATÉGIES NOUVELLES /NEW STRATEGIES QUESTION
3. INTERPRÉTATIONS CRITIQUES / CRITICAL INTERPRETATIONS
4.DELHÉRITAGE POLITIQUE À LA PROSPECTIVE / FROMPOLITICALHERITAGE TO PROSPECTIVE
Contributions de / Contributions of : Sean W. BURGES, Gabriel CEPALUNI, Amado Luis CERVO, Paulo Roberto DE ALMEIDA, Jean-Jacques KOURLIANDSKY, Antônio Carlos LESSA, Diego DE MOURA MAPA, Estevão de REZENDE MARTINS, Stéphane MONCLAIRE, Argemiro PROCÓPIO, Denis ROLLAND, Yves SAINT-GEOURS, André Luiz REIS DA SILVA, Hervé THÉRY, Enrique VENTURA, Manuela Trindade VIANA, Rafael Antonio DUARTE VILLA, Paulo G. FAGUNDES VISENTINI, Tullo VIGEVANI.
Couverture : Isabel Lavina - © Photo : NASA

2e VOLUME
1. L’AGENDA CONTINENTAL / CONTINENTAL AGENDA
2. L’EUROPE ET LE « PARTENARIAT STRATÉGIQUE » / EUROPE AND « STRATEGIC PARTNERSHIP »
3. LE BRÉSIL ET LE SUD / BRAZIL AND THE SOUTH
4. L’INSERTION ÉCONOMIQUE INTERNATIONALE / INTERNATIONAL ECONOMIC INSERTION
5. DYNAMIQUE ENVIRONNEMENTALE ET CHANGEMENT CLIMATIQUE /
ENVIRONMENTAL DY NAMICS AND CLIMATE CHANGE
Contributions de / Contributions of :
Renato BAUMANN, Elodie BRUN, José Mauricio BUSTANI, Maria Isabel MEUNIER FERRAZ, Raphael TSAVKKO GARCIA, Thiago GEHRE, AntônioCarlos LESSA, Rodrigo ALVES MASCHION, Marcelo DE ALMEIDA MEDEIROS, Ana Flávia BARROS-PLATIAU, Diego PAUTASSO, Cristina SOREANU PECEQUILO, Carlos QUENAN, Henrique ALTEMANI DE OLIVEIRA, Daniela ORDÓÑEZ, Denis ROLLAND, Miriam GOMES SARAIVA, José Flávio SOMBRA SARAIVA, André Luiz REIS DA SILVA, Daniel VAN EEUWEN, Enrique VENTURA , Carlos Eduardo VIDIGAL, Paulo G. FAGUNDES VISENTINI.

PS.:
Participo do primeiro volume, com este artigo:
998. “La diplomatie de Lula (2003-2010): une analyse des résultats”, In: Denis Rolland, Antonio Carlos Lessa (coords.), Relations Internationales du Brésil: Les Chemins de La Puissance; Brazil’s International Relations: Paths to Power (Paris: L’Harmattan, 2010, 2 vols; vol. I: Visions Globales – Global Representations, p. ). Relação de Originais n. 2184.


A politica externa do Brasil e as eleicoes presidenciais - Paulo R. Almeida

Não tenho certeza de ter jamais postado o texto que segue abaixo neste blog, ou divulgado por qualquer outra via, a não ser em caráter restrito, para ser lido, por outra pessoa, em debate acadêmico para o qual fui convidado, sem poder comparecer, como indicado na ficha abaixo. Em todo caso, mesmo sem ter qualquer importância para um debate (que seria de toda forma tardio) sobre a política externa, eu o divulgo neste momento.

2171. “A Política Externa e as Eleições Presidenciais no Brasil em 2010”, Shanghai, 12 agosto 2010, 6 p. Texto de comentários para serem lidos por ocasião de um debate acadêmico. Não publicado.


A Política Externa e as Eleições Presidenciais no Brasil em 2010

Paulo Roberto de Almeida
Comentários para um debate acadêmico

Meus comentários, nem é preciso dizer, são absolutamente pessoais e nem de perto ou de longe assimiláveis à política externa oficial, essa em curso atualmente no Brasil; posso até dizer que nunca antes neste país um disclaimer deste tipo, tal como empregado em ocasiões do gênero, foi tão válido quanto este que agora faço, por dever de ofício. Sendo diplomata, meus comentários serão totalmente não diplomáticos. Bem, vamos ao que interessa.

Inicialmente, creio que todos concordarão comigo numa coisa: numa campanha eleitoral tão manifestamente aborrecida como esta de 2010, com debates entre os candidatos presidenciais tão rigorosamente enfadonhos como os que estamos assistindo, com tantas platitudes sendo ditas em torno dos temas habituais de campanha – crescimento, emprego, políticas públicas para isso e para aquilo, mais um ministério no vasto organograma do governo – talvez não seja de surpreender que, pela primeira vez, a política externa seja, de verdade, o único campo que possa diferenciar os dois principais candidatos em liça.
Sim, porque nos temas de política econômica e de políticas sociais, os candidatos vêm se esforçando para serem rigorosamente os continuadores ampliados de tudo o que aí está: Bolsa-Família, bolsas e mimos de diversos tipos para empresários e banqueiros, subsídios e proteção às empresas nacionais, cuidados com a segurança, a saúde e a educação de todos, enfim, o desfile habitual de promessas hipócritas e de compromissos com todos os grupos de interesse para atender a todos os seus desejos e para se engajar em qualquer coisa que a imaginação dos marquetólogos políticos seja capaz de conceber.
Vou deixar de lado a candidata supostamente ecológica e o revolucionário geriátrico porque, a despeito da capacidade de cada um de desviar votos dos dois principais candidatos, pela novidade dos discursos e pela própria necessidade de muitos eleitores de escapar à pasmaceira reinante no campo dos dois grandes, eles não dispõem, manifestamente, de condições para serem considerados a sério, independentemente do fato que levarão, inevitavelmente, a disputa ao segundo turno. A candidata ecológica possui uma plataforma de política externa quase ao estilo do velho Itamaraty, morna, enfadonha, politicamente correta, sem grandes sobressaltos e sem grandes novidades, a não ser a promessa de defesa enfática dos direitos humanos, o que, na atmosfera complacente com ditadores de todo gênero que prevalece atualmente, deve ser saudado como proposta bem-vinda. Quanto ao revolucionário da terceira idade, ele está muito bem para encantar platéias já convencidas, como assembléias da UNE, encontros do Foro Social, reuniões da Via Campesina e coisas do gênero, mas não tem nenhuma importância para o Brasil real e para o mundo como o conhecemos.
Bem, chega de alternativos, vamos ao que interessa.

No campo oficial, o que se promete é mais do mesmo. Que seja; não deve mesmo ser diferente, em se tratando do mesmo grupo político que ocupa o poder desde 2003, e que gostaria de se aboletar nele pelos próximos 25 anos. Como? Ocupando todas as esferas e nichos do aparelho de Estado com seus militantes aguerridos e seus homens de combate, promovendo a validade de suas teses políticas e suas posições diplomáticas, ao estilo do Nosso Guia: “nunca antes neste país...”. De fato, nunca antes neste país a política externa tinha sido empregada de forma tão acintosa para realçar a figura do próprio presidente da República, nunca antes neste país as teses de um partido, na verdade de um grupo do partido, tinham ocupado espaço tão relevante na diplomacia oficial, na agenda do Itamaraty. Também, nunca antes neste país um ministro de Estado de carreira tinha se filiado a um partido. Isso não ocorreu nem na ditadura militar, quando os diplomatas de carreira ocuparam com maior realce a chefia do Itamaraty. Não se diga que políticos ocuparam a chancelaria, pois isto é normal em democracias consolidadas, que pessoas saídas das fileiras congressuais e dos quadros partidários tenham sido e sejam designados para chefiar a chancelaria.
De fato, o que distingue a diplomacia atual é que ela é rigorosamente partidária, portanto com menor importância sendo dada às posições tradicionais do Itamaraty. O que pode mudar então, no caso da eleição da candidata oficial? O estilo claro. Nunca jamais, no futuro deste país, teremos um chefe supremo da diplomacia tão, como direi?, exageradamente exibido, tão pitorescamente presente em todos os cenários abertos à sua participação, quanto o Nosso Guia atual. Nunca jamais teremos alguém com essa inacreditável capacidade de improvisação discursiva, de imaginação vocabular quanto o presidente atual. Nunca mais teremos o inacreditável desaproveitamento dos discursos oficiais, trabalhosamente preparados pelos diplomatas do Itamaraty, nas cerimônias solenes presididas pelo chefe de Estado. Se supõe que a candidata oficial, convertida em presidenta do Brasil, se atenha rigorosamente aos enfadonhos discursos preparados na linha do politicamente correto pelo Itamaraty, inclusive por razões de carências na sintaxe básica e de dificuldades com a gramática.
O estilo, portanto, deve mudar, e muito. E se o estilo é o próprio homem, como diria o conde de Buffon, neste caso a mulher, alguma coisa talvez mude, embora eu esteja propenso a acreditar que pouco mudaria nas linhas básicas da política externa partidária atual. A mesma complacência com os pequenos atentados à união aduaneira do Mercosul, a mesma diplomacia da generosidade em relação aos vizinhos, a mesma disposição a financiar projetos que reduzirão, supostamente, as assimetrias regionais, a mesma leniência com atentados aos direitos humanos por ditadores conhecidos e com as violações aos princípios democráticos por candidatos a caudilhos autoritários, enfim, tudo isso é previsível que ocorra, pois é isso o que JÁ ESTÁ acontecendo hoje, sob os nossos olhos, que custam a crer que o Itamaraty esteja envolvido em tudo isso.
Claro, tem o discurso da importância internacional do Brasil, sua visibilidade nos cenários econômicos e políticos mundiais, a projeção alcançada por sua hiper-ativa diplomacia, a capacidade de ser um líder regional, até mesmo a condição de candidato a potência mundial. Tem também a alegação da defesa da soberania, aquela história sempre repetida de não descalçar sapatos, a coragem de dizer não, a ousadia de ter posições próprias sem pedir permissão aos grandes, as iniciativas de realizar encontros e organizar novas entidades sem tutela e sem a presença do Império. Tudo isso é alegado como marca distintiva da nova diplomacia brasileira, e que promete se prolongar num regime de continuidade. Se isso é verdade, então não há muito mais a acrescentar; basta confirmar que teremos, sim, continuidade das mesmas linhas diplomáticas, o mesmo continuísmo partidário, e tudo está dito, não é preciso acrescentar mais nada sobre as posições da candidata: elas serão as do seu guia e mentor. Ponto.

Restam então as posições, ou promessas, do candidato oposicionista, que pouco disse, até agora, de estruturado, sobre a sua eventual política externa, a não ser frases soltas em discursos. Sabemos, por exemplo, que o Mercosul é uma porcaria, que ele não serve, e que possivelmente os arranjos atuais serão revistos no sentido de dar mais liberdade de política comercial ao Brasil. Sabemos que o candidato não gosta de ditadores e de violadores dos direitos humanos e que ele nunca alinharia o Brasil com alguns dos personagens que aparentemente se converteram em amigos do presidente atual. Sabemos também que ele pretende acabar com o monopólio do Itamaraty na formulação da política comercial e na negociação de acordos nessa área, e que ele pretende, de modo geral, conduzir uma diplomacia mais pragmática, mais consistentemente alinhada com as posições tradicionais do Itamaraty, no lugar da diplomacia ideológica e partidária que hoje ocupa todos os espaços na política exterior do Brasil.
Isso parece ser tudo, mas é na verdade muito pouco, pois não temos ainda plataforma de campanha, como aquelas já apresentadas pela candidata da situação (é verdade que trocadas três vezes). O candidato da oposição fica devendo seus pontos programáticos, de maneira a nos permitir julgar o conteúdo exato de seu pensamento em política externa. Inclusive porque o PSDB não é um partido tão avassaladoramente “ocupacionista” de nichos no Estado como o PT, se supõe que a diplomacia voltará a fluir a partir de seus canais habituais no Itamaraty, havendo inclusive uma grande chance para que a chancelaria venha a ser novamente ocupada por algum diplomata – talvez aposentado e provavelmente apartidário, ainda que simpático aos tucanos – e que a assessoria presidencial venha a ser novamente monopolizada pelos itamaratecas, como habitualmente são chamados os diplomatas profissionais. Quanto ao resto, ou seja, o que mais faria, ou fará, o candidato da oposição, se e quando no comando do Estado, parece ser um tanto misterioso, tanto porque é proverbial sua tendência centralizadora e um tanto concentradora de decisões.

Finalmente, um último comentário sobre a importância disso tudo para o Brasil, em geral, e para a população brasileira em particular. Eu diria, sem querer parecer pessimista ou contrarianista, que muito pouco, quase nada, do que vem sendo discutido em matéria de política externa apresenta importância efetiva para o Brasil ou relevância real para a vida diária dos brasileiros. À parte as questões óbvias de conquista de mercados externos e de concorrência nos mercados internos de bens e serviços – considerando-se também que o Brasil ainda é um país muito fechado – os temas de política externa são praticamente marginais ou periféricos aos grandes problemas do Brasil atualmente.
Nada, ou quase nada do que o Brasil fizer no plano externo tem a capacidade ou a virtude de mudar substancialmente a vida dos brasileiros se a própria sociedade brasileira não se engajar decisivamente num conjunto de reformas em áreas que constituem manifestamente problemas, ou limitadores das possibilidades brasileiras de crescimento, de melhoria das condições de vida, de progressos em suas instituições políticas, de avanços nos planos da educação e da saúde, em resumo, de saltos significativos no bem-estar da população.
Senão vejamos: o Brasil tem hoje um problema macroeconômico de baixa poupança, de baixas taxas de investimento e, portanto, de poucas alavancas para um ritmo mais vigoroso de crescimento. Isso não tem nada a ver com o ambiente externo ou com a diplomacia oficial. Tem a ver com a despoupança estatal, com a imensa capacidade extrativa e extratora do Estado brasileiro, com o fato de que ele gasta muito consigo mesmo e que investe pouco, portanto. Este é um problema brasilo-brasileiro, não um problema de relações internacionais.
O Brasil tem hoje um quadro fiscal em deterioração progressiva, uma previdência tecnicamente falida, uma educação pública de péssima qualidade (e piorando), saúde pública em condições deploráveis, com disseminação de doenças epidêmicas e deterioração dos equipamentos hospitalares, tem uma das piores situações de segurança pública das grandes sociedades urbanizadas, tem uma taxa de corrupção oficial escandalosamente alta, tem instituições governamentais entrópicas, um mandarinato extensivo e auto-centrado, preocupado apenas com seus privilégios nababescos em certos casos. Todos esses problemas são made in Brazil, não tem nada a ver com o ambiente externo.

Em contrapartida, o governo brasileiro atual pratica uma diplomacia da generosidade típica de país rico, como se toda a população brasileira já vivesse em situação confortável, sem qualquer tipo de problema material, para que o Estado possa fazer essas doações de milhões de dólares em favor de governos e populações estrangeiras, numa estratégia que no máximo consegue reproduzir a assistência oficial ao desenvolvimento que os países ricos praticaram nas últimas seis décadas, com os resultados que se conhecem em termos de desenvolvimento (ou não) dos países mais pobres. O Brasil tem uma política de projeção externa que foi mais concebida para dar realce ao seu mandatário de ocasião do que para fazer o país conquistar a tão desejada liderança regional – ainda não aceita, diga-se de passagem – ou convertê-lo em potência verdadeiramente mundial. Nisso a diplomacia foi extremamente bem sucedida, cabe ressaltar, mas acredito que esse estilo de diplomacia se encerra por aqui mesmo, sem capacidade de transferência a seu sucessor, ou sucessora.
O que o embaixador Rubens Ricupero chamou, em trabalho recente, de diplomacia “gaulliste” – do general De Gaulle – é na verdade um arremedo de diplomacia soberanista e defensora do interesse nacional. Não vou me estender sobre isso agora, em vista de tudo o que já escrevi e publiquei a respeito. De toda forma, as paixões desatadas em momentos como este, de campanha eleitoral, se prestam mal a uma avaliação ponderada, isenta, objetiva, do que seja uma diplomacia adequada a um país médio como o Brasil, interessado em primeiro lugar na prosperidade do seu próprio povo, na promoção dos direitos humanos e dos valores democráticos num mundo em transformação. Creio que teremos de aguardar ocasiões mais serenas, oportunidades mais tranqüilas, para um novo debate em torno dessas questões. Muito obrigado.

Paulo Roberto de Almeida
(Shanghai, 12 de agosto de 2010)

A utopia do desarmamento nuclear - Book by Michael E. O’Hanlon

Drop the Weapons

A SKEPTIC’S CASE FOR NUCLEAR DISARMAMENT
By Michael E. O’Hanlon
174 pp. Brookings Institution Press. $26.95


Since the detonation of nuclear weapons over Japan, American presidents haven’t learned to love the bomb, but rather have worried about it. In 1946, the Truman administration presented the United Nations with the Baruch Plan for international control of nuclear weapons, which Stalin, working on his own bomb, rejected. Four decades later, Ronald Reagan almost signed a deal with Mikhail Gorbachev to eliminate nuclear weapons, but this time missile defense proved an insuperable stumbling block. Now that President Obama and senior statesmen like George Shultz and Henry Kissinger have endorsed the abolition of nuclear weapons, the issue has assumed a fresh ­prominence.
In “A Skeptic’s Case for Nuclear Disarmament,” Michael E. O’Hanlon, a defense analyst at the liberal Brookings Institution who has attracted much controversy on the left for supporting the Iraq war, joins the debate. O’Hanlon expertly unravels the myriad threads of the often abstruse disputes about nuclear weapons and disarmament. He seeks to chart a middle ground between the nuclear abolitionists and the proponents of retaining the bomb in perpetuity. His solution is to advocate full dismantlement — but only if the United States and other major powers can reconstitute nuclear weapons rapidly if, say, menaced by a foreign foe who had secretly kept them. Like many attempts to cope with the problem of nuclear proliferation, however, O’Hanlon’s proposal is unpersuasive. His book is better at outlining the problems surrounding disarmament than at solving them.
According to O’Hanlon, pushing for disarmament without retaining the right to reconstruct nuclear weapons is sheer utopianism. He also notes that no major power is about to defer to the United Nations Security Council for authorization to rebuild these weapons. So he suggests the creation of a “contact group for each country that wishes to preserve the right to build or rebuild a nuclear arsenal under extreme conditions.” But this defies credibility. What commander in chief would ever put America’s national security in the hands of a “contact group”?
Still, as O’Hanlon sees it, one advantage of pushing for disarmament is simply that it might promote more general enthusiasm for arms reduction. “Tired of incrementalism,” he states, “the American public has long since lost its real interest in arms control.” But did it ever have any such interest in the first place? O’Hanlon himself doesn’t seem to have all that much interest in full disarmament.
His suggestion is that the United States should pursue a rather Machiavellian policy: On the one hand, it should “endorse a ­nuclear-free world with conviction.” On the other, “it should not work to create a treaty now and should not sign any treaty that others might create for the foreseeable future.” Only when Iran, North Korea, the status of Taiwan and Kashmir, and a host of other issues are settled will the great powers be able to cooperate on moving toward a world truly free of nuclear weapons. Of course, setting world peace as a precondition for nuclear disarmament is tantamount to saying it will never occur.
Even the act of disarming, O’Hanlon notes, could throw America’s relations with its allies into turmoil. Japan continues to rely on American nuclear assurances. So does Europe. In short, the American nuclear umbrella extends far and wide — indeed, Secretary of State Hillary Clinton suggested last year that a “defense umbrella” now extends to shield Middle East states like Saudi Arabia from a potential Iranian strike.
Rather than seeking the utopian dream of ridding the world of nuclear weapons, keeping a small arsenal on hand as a deterrent is far more likely to preserve the peace than abandoning them completely. The fundamental problem is that nuclear weapons are not the source of international tensions but an expression of them.

Jacob Heilbrunn is a senior editor at The National Interest.

==============
Os interessados em ler largos extratos do livro para conhecer as teses do autor, podem percorrer estas páginas no Google Books, que aliás segue o sistema da Amazon: dá para ler, mas não para copiar.

Excerpt by Google Books

==============

Transcrevo abaixo um comentário recebido e minha resposta a ele: 
Julian Farret disse...
A questão nuclear é um tema em voga. E não poderia ser diferente. Há algumas semanas, Roger Noriega denunciou o apoio de Hugo Chavez a o programa nuclear iraniano. Aparentemente, através de um acordo de "troca de tecnologia", a Venezuela forneceria urânio ao Irã, ao arrepio das Resoluções da ONU que tentam impedir que o país se arme. Apesar de neste caso tratarmos de governantes que, claramente, compõem sistemas autoritários de governo (e isso bastaria para que alguém repudiasse meus questionamentos), não posso deixar de me ansiar com um fator. Um aspecto, acredito, paradoxal ao paradigma da não-proliferação. Me refiro à utopia do absoluto desarmamento nuclear, tema do livro deste post. Posso estar equivocado, e sobre isso gostaria muito de ouvir o que pensa o estimado blogueiro, mas me parece que o armamento nuclear, quando em mãos de Estados de Direito, democráticos são excelentes "instrumentos da paz". Parecem garantir uma espécie de "isonomia" entre os Estados. Em sentido oposto, a insegurança surge, creio, ao passo que "esse" ou "aquele" país é detentor de uma arma tão poderosa. Isso faz surgir, sem dúvida alguma, uma hegemonia militar que em nada contribui para a segurança internacional. Não faço votos de proliferação das bombas atômicas, mas compreendo os governos que investem forças nesse sentido. Aproveito a oportunidade para registrar minha profunda admiração pelo autor do blog. Não é de hoje que o acompanho, apesar de não ser 'follower' nem ter antes me manifestado. Sucesso! Um forte abraço. Julian.
Resposta de Paulo Roberto de  Almeida:

Julian,
Discordo ligeiramente de sua analise. A questão da arma nuclear não tem tanto a ver com a natureza do regime -- democrático ou ditatorial -- e sim com sua capacitação tecnológica e industrial. Democracia e ditaduras, totalitarismos, enfim, qualquer tipo de regime, desde que dotado de capacitação adequada, pode chegar à manufatura de artefatos nucleares. A sequência é exatamente esta: EUA, URSS, UK, França, RP China, Israel, India, Africa do Sul (que depois voltou atrás), Paquistão e Coréia do Norte.
Podem fazer um artefato nuclear em menos de um ano, se assim o desejarem: Alemanha, Canadá, Japão, Suécia, Espanha, Itália, Ucrânia, Suíça e vários outros.
Demorariam um pouco mais mas poderiam também fazê-lo: Irã, Coréia do Sul, Africa do Sul, Indonésia, México, Argentina, e vários outros.
A natureza do regime não tem nada a ver com a capacidade nuclear.
Não diria que os artefatos nucleares são instrumentos de paz, e sim que são elementos estratégicos suficientemente desestabilizadores, e tremendamente destruidores, para atuar como fatores de dissuasão estratégica e obstáculos de ordem prática a uma guerra global, ou seja, entre potências detentoras desse tipo de armamento. Nesse sentido, ele garantiu, não a paz, mas a "não-guerra", que continuou a existir por outros meios: proxy wars, guerra fria, espionagem, desestabilização, guerras regionais com sistemas de alianças, e todos os tipos de golpes baixos, alguns ainda em curso e se reforçando.
Tampouco é uma isonomia completa, pois há outras maneiras de se projetar poder, mas de certa forma equaliza as chances de destruição mútua (caso ambos tenham meios de delivery, pois não adianta ter a ogiva ou a bomba, sem meios de entregá-la no lugar "certo").
Claro, quando a bomba é detida por líderes perfeitamente malucos, como alguns que existem por aí, a insegurança aumenta, pois outros vão procurar se armar nuclearmente também.
Governos que investem nesse sentido, estão simplesmente cometendo um crime contra seus povos, e jogando dinheiro no lixo.
Mas, não tenho espaço aqui para desenvolver todas as ideias.
Paulo R. Almeida 

Pausa para... a piada da campanha eleitoral

Serra e Dilma respondem: “Por que a galinha atravessou a rua?”

Dilma Rousseff: 
“No que se refere ao fato de a galinha ter cruzado a rua, eu considero que este é mais um ganho do governo do presidente Lula. Eu considero que foi apenas depois que o presidente Lula me pediu para coordenar o PAC das Ruas é que as galinhas no que se refere ao cruzamento das ruas tiveram a oportunidade de poder cruzar as ruas, coisa que, aliás, só as galinhas com maior poder aquisitivo podiam no governo FHC, no qual o meu adversário foi ministro do Planejamento e da Saúde”.

José Serra:
“Olha, este é mais um trolóló da campanha petista. Veja bem, as galinhas cruzam as ruas no Brasil, há anos. Eu mesmo coordenei a emenda na Constituição que permite o direito de ir e vir das galinhas. Eles ficam falando que foram eles que inventaram esse cruzamento de ruas, mas já no governo Montoro, quando eu era secretário do Planejamento, as galinhas cruzaram as ruas com maior segurança. Eu, por exemplo, criei o programa Galinha Paulistana, que permitiu que milhares de galinhas pudessem cruzar as ruas e, agora no meu governo, vou criar o “Galinha Brasileira”, em que toda galinha terá direito de cruzar as ruas quantas vezes quiser “.

Fonte: Sensacionalista, um jornal isento de verdade

Pre-sal: a mistificacao reiterada - Miriam Leitao

Míriam Leitão 

O Globo, 29.10.2010
 
O Brasil descobriu petróleo no pré-sal nos anos 50 e já o explora há décadas. O que houve agora foi a descoberta de grandes reservas, mas nem todo produto é de boa qualidade. A produção iniciada em Tupi é mínima perto do total extraído no Brasil. Principalmente é falsa a ideia de que o pré-sal é a solução mágica que garante o futuro. O governo faz confusão proposital quando o assunto é petróleo.
A excessiva politização do tema está criando mitos e passando para o país a ideia de que agora ganhamos na loteria, um bilhete premiado, que vai produzir dinheiro abundante que resolverá todos os nossos problemas. Isso reforça a tendência a acreditar na quimera, no “deitado em berço esplêndido”, que tem feito o país perder chances e assumir riscos indevidos.
A primeira descoberta de petróleo no pré-sal do Brasil foi em 1957 no campo de Tabuleiro dos Martins, em Maceió. A segunda foi em Carmópolis, em 1963. Ainda hoje se produz petróleo nos dois campos: no segundo, 30 mil barris por dia. O campo de Badejo, na Bacia de Campos, também fica na camada do pré-sal. Ele foi descoberto em 1975. Os dados contrariam o marketing do “nunca antes” e que esse petróleo é o “passaporte para o futuro”, como tem dito a candidata Dilma Rousseff.
Há produção de petróleo em campos de pré-sal no mundo inteiro. No Golfo do México, no Oriente Médio, no oeste da África, no mar do Norte. Um dos mais famosos é o de Groningen, na Holanda, descoberto pela Shell em 1959. Ainda hoje se tira petróleo de lá.
— O pré-sal invenção brasileira é uma distorção de marketing inventado pelos políticos do governo com apoio dos ideólogos da Petrobras e da ANP — explica o ex-diretor da Petrobras, Wagner Freire.
O Brasil produz hoje dois milhões de barris de petróleo por dia. Na melhor estimativa, a produção do pré-sal chegará a esse volume daqui a cinco anos. A exploração definitiva do campo de Tupi, que começou ontem, mas que na verdade ainda se encontra na fase de testes, foi de 14 mil barris, cerca de 0,7% da produção atual. A projeção é que em 2012 produza 100 mil.
— Na rodada zero de licitações, em 1998, a ANP permitiu que a Petrobras escolhesse todos os campos que gostaria de explorar. Ela não quis as áreas do pré-sal. Na época, o barril do petróleo custava em torno de US$ 15. Por esse preço, a exploração era inviável pelos custos e dificuldades. Hoje, o petróleo está cotado a US$ 80. É por isso que a produção começou a valer a pena — lembra o consultor Adriano Pires.
O campo de Tupi foi licitado para a Petrobras e outras empresas privadas no ano 2000, como resultado da segunda rodada da ANP. Em 2007, foi comprovado que havia petróleo e, diante dos indícios de grandes reservas 47, blocos do pré-sal foram retirados da competição.
Até agora ainda não se sabe quais são as reservas de Tupi. A Petrobras afirma que existem de 5 a 8 bilhões de barris. Mas a certificadora Gaffney, Cline & Associates, que foi contratada pela Agência Nacional do Petróleo (ANP) para analisar o campo, estimou um volume menor: de 2,6 bilhões de barris. Quem está certo? Ninguém sabe. É preciso fazer mais prospecção.
O relatório da Gaffney também diz que um dos campos de pré-sal, o de Júpiter, tem óleo pesado, ou seja, com menor qualidade, explica Wagner Freire. O gás possui 79% de CO2 e o petróleo é de 18° de API. O petróleo do tipo Brent e WTI, que são referência no mundo, possuem API acima de 30°. Quanto mais alta essa medida, mais leve é o petróleo, ou seja, dele se retira maior volume dos derivados mais valorizados. O petróleo que hoje se extrai no Brasil é de 20° a 22°. Tupi é um pouco melhor, 26°, mas ainda assim não chega ao nível do Brent e do WTI.
O fato de ter alto teor de CO2 no gás em Júpiter é um complicador. Se o CO2 for para a atmosfera, aumentará muito as emissões de gases de efeito estufa do Brasil.
Todo brasileiro admira a capacidade da Petrobras, provada ao longo de cinco décadas, de encontrar petróleo, desenvolver tecnologias e produzir em águas profundas. Mas a propaganda tem distorcido tudo, como se houvesse uma Petrobras velha e uma nova, do PT.
Não é verdade também que antes o petróleo brasileiro era carne de pescoço e agora acharam filé. Temos no Brasil óleos mais leves, ou seja filé mignon, em poços como os do Espírito Santo. O de Urucu na Bacia do Solimões é leve e sem enxofre, melhor que o Brent. E tem petróleo leve e pesado no pré-sal.
A Gaffney, que fez o estudo para a ANP, concluiu que todas as reservas do pré-sal juntas têm potencial de 15 a 20 bilhões de barris. Isso é uma boa notícia porque significa dobrar as reservas provadas do Brasil, que em 31 de dezembro de 2009 estavam em 15,2 bilhões. Poderíamos chegar a 35 bilhões e ganharíamos cerca de seis posições no ranking mundial de países com potencial para explorar petróleo, saltaríamos do 16º lugar para 10º, ao lado da Nigéria. Ainda assim, estaríamos longe de países como Arábia Saudita, com 314 bilhões de barris em reservas; Irã, com mais de 138 bilhões; Iraque, 115 bilhões; Kuwait, com 113 bilhões. Não seríamos também o primeiro da América do Sul porque a Venezuela tem mais de 99 bilhões de reservas comprovadas.
Há dificuldades técnicas nada desprezíveis para a produção desse petróleo em larga escala.
— Para se ter ideia, o campo de Roncador, que é no pós-sal, e foi descoberto em 1996, com três bilhões de barris de reservas, ainda não tem seu plano de desenvolvimento completo. E o desenvolvimento e a operação do pré-sal são mais complexos e mais caros — diz Freire.
Não existe um pote de ouro depois do arco-íris que vai resolver todos os nossos problemas. Ainda não inventaram um passaporte para o futuro que não seja trabalhar muito, poupar mais, investir sempre e, principalmente, educar a população.

Miriam Leitão

De novo, o "grande jogo" na Asia Central - Der Spiegel

Apenas o primeiro e o último de uma série especial da revista semanal alemã Der Spiegel, sobre o novo "grande jogo" das grandes potências mundiais em torno das ex-satrapias soviéticas que ascenderam à independência na sequência do desaparecimento da União Soviética em condições de estabilidade política, de exploração de recursos naturais e de relacionamento com os vizinhos regionais e os grandes interesses internacionais em condições muito diversas, algumas preservando o antigo poder autocrático (ou até agravando seus traços mais deletério, outras tentando se inserir no novo contexto democrático). No site da Der Spiegel internacional podem ser lidos outros materiais sobre a região.
Paulo Roberto de Almeida
SPIEGEL Central Asia Special

The New Great Game

Der Spiegel, 10/08/2010

In a special series launched this week, SPIEGEL International will explore Kyrgyzstan, Kazakhstan, Tajikistan, Turkmenistan and Uzbekistan. These countries, once the center of the "Great Game," a bitter struggle over natural resources and strategic bases between the British and Russian colonial powers, are seeing history repeat itself.
The Pamir, Hindu Kush and Tian Shan mountain ranges and the Syr Darya and Amu Darya rivers border a region in which two world religions, Islam and Christianity, collided, astronomy blossomed and eminent doctors taught. Central Asia is one of the eternal hot spots in world history, a place where Darius I and Alexander the Great, Genghis Khan and Tamerlane left their marks. The British and Russian colonial powers followed suit when they embarked on the "Great Game," a bitter struggle over natural resources and strategic bases.

The Great Game was adjourned at the beginning of the 20th century. But after 1920 an even more brutal dictator, Josef Stalin, put his stamp on the region when he redrew the borders of Central Asia. Stalin created five Soviet republics, carving up traditional trading zones, and settled areas in the process. His goal was to weaken and sow discord among the region's Muslim ethnic groups and thus make them less of a threat to Moscow. The seeds of ethnic strife had been sown. They began to sprout when the vast Soviet realm was dissolved and its republics became independent nations, separated by unnatural borders. Former US National Security Advisor Zbigniew Brzezinski once referred to Central Asia, a hotbed of conflict and, in Brzezinski's view, one of the most strategically important parts of the world, as the "Eurasian Balkans."
Today the major powers' interests in the region range from military bases for waging the war against the Taliban to oil and gas pipelines and drug prevention. One of the most important heroin smuggling routes passes through a part of Central Asia controlled by Islamists.
For these reasons, the world is now witnessing a new version of the Great Game, this time involving both the former players, Russia and Great Britain, and new players, the United States, China and Iran. None of the countries within their field of vision is stable, eccentric dictators are in control almost everywhere, corruption is rampant and many nations are at odds with their neighbors. After several coups and ethnic unrest, Kyrgyzstan is leaderless. Kazakhstan, rich in natural resources, feels pressured by China. Islamists in Tajikistan have renewed their fight against the regime, and in Uzbekistan, a major cotton exporter, the opposition is brutally persecuted.
In a new series, SPIEGEL describes the worrisome situation in Central Asia, a region where American historian Kenneth Weisbrode fears "a massive storm could be brewing."

The first installment on Kyrgyzstan, where elections will be held on Saturday, posted this week. A dispatch from Kazahkstan will follow next week, along with reports on Tajikstan, Turkmenistan and Uzbekistan in the coming days.

'A Completely Lawless Place': Kyrgyzstan Has Become an Ungovernable Country (10/08/2010)
10/08/2010

'A Completely Lawless Place'

Kyrgyzstan Has Become an Ungovernable Country

By Erich Follath and Christian Neef in Osh, Kyrgyzstan

10/29/2010
In the wake of ethnic violence in June that killed almost 2,000 people, Kyrgyzstan has been plagued by violence and lawlessness. Now the country is to become the first parliamentary republic in Central Asia. But is it ready for democracy?
Editor's note: This feature is the first of a series on Central Asia that will be running on SPIEGEL International in the coming weeks. You can read more about future installments in the series here.
The sun is high in the sky, directly above the Taht-I-Suleiman, a giant rock in the middle of the city where the Biblical King Solomon was once said to have preached. In fact, the sun is so unrelentingly bright that the snow-covered peaks of the Tian Shan have disappeared behind a curtain of flickering heat. Somewhere in the city a muezzin is calling the faithful to prayer.

On the surface, Osh seems almost idyllic. But that impression is misleading. On this morning, four girls were found dead in the cellar of a mosque in Osh, covered with debris. Their bodies, wrapped in carpets, had been completely burned and some had even been beheaded. They were Kyrgyz girls from Osh. Soon afterwards, 13 bodies, including that of a pediatrician, were brought to Osh from Andijan, a city in nearby Uzbekistan. The bodies, their hands bound and, like the four girls, horribly disfigured, had floated down the Ak-Bura River and across the border into Uzbekistan. The 13 dead were also Kyrgyz from Osh.
For the men and women gathered in the tent cities near the large white regional administration building, the case is clear. "The murderers were Uzbeks," says Gumira Alykulova, a 35-year-old Kyrgyz. Uzbeks, though an ethnic minority in Kyrgyzstan, form the majority in Osh. They own most of the city's markets, restaurants and much of the surrounding farmland and, as angry citizens believe, they are determined to drive the Kyrgyz out of the city.
A Wave of Pogroms
Since the bloody four days of violence in June, the small tent city has been one of the main sources of news in Osh -- from the Kyrgyz perspective, that is. Anyone wishing to hear the other side's version of the truth has to drive two kilometers farther down the road to an Uzbek neighborhood like Shark.
Shark looks like it has recently been carpet-bombed. The district was completely burned down, with nothing but blackened foundation walls remaining where many buildings, including the schools, once stood. The Uzbeks in Shark blame the Kyrgyz.
According to official figures, more than 370 people died in the pogroms, when the Kyrgyz went on a rampage against the Uzbeks and the Uzbeks against the Kyrgyz. But the true figure is probably upwards of 2,000. More than 75,000 people fled to Uzbekistan. The news coming out of the city shocked people around the world.
What happened in Osh? Why are no officials, including the mayor, the provincial administrator, the chief of police and the head of intelligence, willing to say how the killing began? Why are the newspapers avoiding the issue?
The silence that has descended on Osh after the so-called incidents has instilled fear in the residents of a city that was cosmopolitan for centuries, a peaceful trading center and a crossroads on the legendary Silk Road.
Osh is 3,000 years old, even older than Rome. Caravans from China once passed through the city, and even Alexander the Great is believed to have stopped at the Taht-I-Suleiman en route to India.
A Lawless City
But since June this city of 250,000 has been only a shadow of its former self. The four days of violence left behind a broad trail of destruction. Major thoroughfares like Kyrgyzstan Street are devastated, with all of the businesses on the right side of the street, as well as cafés, restaurants and a Muslim hospital, burned to the ground. The left side, where the Kyrgyz live, remained unharmed.
This is one version of the events: Uzbeks attacked a student dormitory at the University of Osh and raped female Kyrgyz students. This prompted the Kyrgyz to retaliate.
According to another version, the rapes never occurred and the riots were deliberately provoked.
Osh is now a lawless city. At night, men wearing camouflage uniforms without shoulder insignia rule the pitch-black streets, during hours of revenge and violence. Some 3,000 ethnic Uzbeks have reportedly been arrested, while others have been abducted or simply disappeared. All Uzbeks in government positions were let go.
What is happening in Osh is not some provincial drama. Osh has become a warning sign -- for an entire country and perhaps even an entire region.
The pogroms were a consequence of the most recent change of power in the capital Bishkek. After bloody protests in April, the corrupt president, Kurmanbek Bakiyev, was ousted and forced to flee the country. The government that replaced Bakiyev also no longer exists. Transitional President Rosa Otunbayeva, a former foreign minister and then a member of the opposition, rules the country with decrees. She intends to hold parliamentary elections on Oct. 10, but protestors have already returned to the streets in Bishkek, the police are back to using teargas, and opposition members are being arrested once again.
A Decline of Historic Proportions
Kyrgyzstan, a mountainous Muslim republic with a population of only 5.3 million, has become ungovernable. This would be a footnote in world history if this country, where the towns have names like Toru-Aigyr and Kurkurëu and the people are called Momun and Oroskul, were not at the center of a region that has alarmed the world's powerful.

The country's decline is one of historic proportions. In the early Middle Ages, the Kyrgyz were the largest power in Central Asia. But then came the invasions led by Genghis Khan, followed by the Chinese and, in 1876, the Russians. Stalin drew the borders of the later Soviet republic straight through areas settled by Kyrgyz and Uzbeks. Kyrgyzstan is a poor country today. It exports gold and uranium, but the average monthly income is only €60 ($82). A country without leadership is an ideal haven for extremists and criminals. Fundamentalists fighting the government in neighboring Tajikistan are in the country, as are Uighur activists from China's troubled Xinjiang Province. Drug traffickers use Kyrgyzstan as an important transport route, which passes from Afghanistan straight through Osh. For the world's major powers, Kyrgyzstan is a dangerous weak link in the region.
But the foreign powers also need this small country. China hopes to use Kyrgyzstan to satisfy its demand for natural resources. Moscow needs the region as a buffer zone against the advances of fundamentalist Islam, and the United States uses it as the site of a resupply base for its war against al-Qaida and the Taliban. Chaos and anarchy in Kyrgyzstan are the last thing the Americans, Russians and Chinese need. Ironically, the Western press only recently referred to this country as "the Switzerland of Central Asia."

Appeasing the Uzbek Dictator

Who's Afraid of the Ruler of the Silk Road?

By Erich Follath and Christian Neef
Uzbekistan is both a nation of terror led by brutal dictator Islam Karimov and a partner of the West that is an important staging ground for NATO's war in Afghanistan. Its story is best told through the eyes of two men -- the flamboyant former British ambassador and the current top German diplomat in the country.
Some cities are tedium set in stone, joyless places where people don't live but merely survive.

And then there are the cities whose names alone are the stuff of legend. They are places of stunning geography, impressive history and breathtaking architecture. Three of these cities are Samarkand, Bukhara and Khiva, located on the legendary Silk Road in Uzbekistan in Central Asia, lined up like a string of pearls, each rising up from the shimmering heat of the surrounding deserts like mirages. These are magical places. Their turquoise domes, madrassas decorated with mosaics and ornate caravanserai roadside inns are not only evidence of the skill of those who built them, but also of the ambitions of the ethnic groups that proudly left their mark on the region in past centuries: Persians, Greeks, Mongols and Turks. In the 19th century, the British and the Russians competed over strategic bases and mineral resources in the region, in what was known as the "Great Game." After 1920, Soviet dictator Joseph Stalin drew the arbitrary borders that would later outline the Central Asian nations. Today, the region's conflicts are crystallizing once again.
Uzbekistan is the most populous and probably most important of the new Central Asian countries that emerged from the former Soviet Union. Islam Karimov, the Communist Party's first secretary in Uzbekistan prior to the collapse of the Soviet Union, easily transitioned into his new role as president, brutally eliminating all opposition and placing members of his family into positions of power. Today Karimov has his eye on billions in future business. Uzbekistan is the world's sixth-largest cotton producer and has massive reserves of natural gas as well as gold and uranium deposits. It is potentially a wealthy country.
A Supply Base for Afghan War
For the world's major powers, there is much more at stake. Military bases, for one thing. Uzbekistan borders on Afghanistan and serves as a supply base for the war against the Taliban. The Germans have their largest and most important supply base in the southern Uzbek city of Termez. They are also interested in building oil and gas pipelines from Uzbekistan that could help satisfy Western Europe's energy needs. Finally, drug prevention is an important issue for the major powers. Some of the world's most important heroin trafficking routes pass through the region and are controlled by Islamists, who threaten to deploy their fighters to commit acts of terror well beyond the borders of these countries.
This explains why we are now experiencing a revival of the Great Game. Only this time a few other powerful players have joined in: the United States, China, Iran, India and Germany.
Once again, they are competing for influence in the region. And, as in the past, foreign envoys play a central role. Just like in the old days, they have a presence on the ground and send reports back home.
A Briton from Norfolk, who is extroverted, narcissistic and combative, and a German from the town of Hüls in western Germany, who is introverted, reliable and accommodating, managed to land their dream jobs. They were named the ambassadors of their respective countries in the Uzbek capital, Tashkent.
But how should they handle an authoritarian country that is so important for the West? Should they flatter the dictator to wrest concessions from him? That would be in the interests of European politicians and military officials -- and perhaps also in the interests of the Uzbek civil rights activists behind bars, who wouldn't stand a chance without a gentle, behind-the-scenes slap on the wrist. Or should they confront the dictator with his misdeeds, sharply criticize his human rights violations and expose the regime, and thus risk a breakdown in relations and the loss of all influence? And how much scope do the ambassadors, who are largely expected to follow their governments' instructions, actually have to make their own decisions on such matters?
With their different approaches and diametrically opposed characters, the only thing these two men have in common is their sincere commitment to a difficult host country. British Ambassador Craig Murray, 51, and German Ambassador Wolfgang Neuen, 63, are ambassadors of a somewhat different stripe. This is their story.
An Upstart and an Outsider
It is the summer of 2002, and the new British envoy has only been in Tashkent for a few weeks. He finally has time to catch his breath, after surviving the obligatory appointment at Buckingham Palace. Craig Murray has every reason to be proud. Following diplomat posts in Poland, Russia and Africa, he is now the youngest ambassador working for the British government. He is only 43, and already he is an ambassador in an important, embattled country.

Nevertheless, Murray still feels like an outsider in the club of private school and Oxford and Cambridge graduates in Whitehall. He doesn't get their jokes and he despises their arrogant demeanor. Murray, on the other hand, is from a working-class family and attended Dundee University, not one of Britain's more prestigious higher education institutions. He believes that everyone in Britain's class-conscious society can immediately recognize him as an upstart and an outsider. Perhaps this is the source of Murray's rebellious streak and his pronounced sense of justice. Fighting is his life's motto. And so is not taking no for an answer. Uzbek's national holiday is an obligatory engagement for diplomats in the country. The protocol in Tashkent requires the ambassadors to arrive hours before the ceremony, forcing the diplomatic corps to endure the 40 degree Celsius (104 degree Fahrenheit) heat without complaint. But not Murray. He issues a written statement informing the Uzbek government that in the future he will not arrive until shortly before the ceremony. The defiant letter gets him the recognition of his fellow diplomats, who would never have dared to take such a step. But it alienates the Karimov administration.
Unlike his predecessors and most of his fellow diplomats, who tend to focus on the capital, Murray insists on traveling around the country, to beautiful places like Samarkand, for example. But Murray also travels to places where there are no paved roads or acceptable hotels, such as a remote corner of the Fergana Valley, an area strongly influenced by fundamentalists, and to what is left of the polluted Aral Sea, where residents live under wretched conditions.